Rompre avec soi-même pour se créer à nouveau

Rompre avec soi-même pour se créer à nouveau

Nos pensées d’aujourd’hui déterminent ce que sera notre vie de demain.  Lynne McTaggart.

Après la lecture du livre de Joe Dispenza Rompre avec soi-même pour se créer à nouveau, j’ai décidé de partager avec vous ma réflexion à son sujet, qui reste mon interprétation et ne remplace en rien la lecture passionnante de cet ouvrage. Si, dans son livre, Joe Dispenza illustre sa pensée par la pratique de la méditation, je ferai, quant à moi, le lien avec l’hypnose. Cet article est donc à prendre comme un mélange de ma pensée à ma vision du livre de Joe Dispenza et non pas comme une Vérité.

En dévorant les pages de ce livre, une question s’est imposée à moi : Qu’est-ce qui se passe quand on considère le changement comme un choix plutôt qu’une réaction ? Quatre points seront abordés pour argumenter cette réflexion.

 

Quelles sont les raisons de la difficulté du changement?


Selon Joe Dispenza, nous sommes des êtres quantiques. La physique quantique postule  l’idée que l’esprit (subjectif) exerce un effet sur le monde (objectif). Cette idée s’appuie sur l’effet de l’observateur. Nous sommes 99.9999% d’énergie et seulement 0.0001% de matière. Nous sommes donc plus constitués de « rien » que de « tout ». L’effet de l’observateur veut que nous placions notre énergie où nous dirigeons notre attention, ce qui affecte le monde matériel. Autrement dit, une infinité de possibilités de réalités existent, mais elles ne se matérialisent que quand nous y dirigeons notre attention (comme pour l’expérience du chat de Shrödinger). En partant de ce principe, nous pouvons admettre que notre pensée détermine notre réalité et que notre plus grande limitation réside dans les barrières de notre imagination, n’est-ce pas ?

 

Que signifie le changement ?


Pour dépasser notre personnalité, nous devons devenir plus grands que l’environnement, le corps et le Temps. C’est-à-dire?

Transcender l’environnement, c’est se détacher du fait que ce n’est pas le monde qui fait notre réalité, mais bien la perception  que nous en avons. Exemple : deux enfants jouent sur la plage et vont se baigner. Une grosse vague les surprend et ils boivent la tasse. En ressortant de l’eau, l’un des garçons se met à pleurer et ne retournera plus jamais se baigner (une phobie vient de naître), tandis que le second retourne tout de suite à l’eau et oubliera rapidement cet « incident ». Même situation, perceptions différentes, réactions en fonction de la perception.

Transcender le corps, c’est dépasser, changer nos mécanismes inconscients qui régissent nos pensées, comportements, réactions émotionnelles… C’est finalement reprendre le contrôle de son cerveau pour apprendre à s’en servir et mettre en place les comportements que nous choisissons d’adopter.

Transcender le Temps, c’est apprendre à vivre au présent. La plupart des gens vivent dans le passé (ressassent des souvenirs, événements…) ou le futur (anticipation d’actions, de pensées…). Alors, comment revenir dans son corps au présent ? Tout simplement en utilisant notre attention différemment. Après tout, nous avons les capacités de rendre notre pensée réelle, et il est biologiquement prouvé que notre façon de penser modifie directement le cerveau et ses connexions synaptiques.
D’ailleurs, nous vivons déjà des moments de pleine conscience, au présent, quand nous sommes absorbés par une activité qui nous plaît (film, musique, peinture, écriture, lecture, sport…). Des moments où notre flux de pensée disparaît (comme lors d’un orgasme, un fou rire…) et où nous sommes complètement là, ici et maintenant, plus vivant que jamais.

 

Prendre conscience…


D’accord me direz-vous, mais de quoi ? Que le bonheur vient de l’intérieur et non des situations extérieures. Que oui, il est possible de vivre différemment des moments pénibles ou plus intensément des moments joyeux. Certaines personnes partent à l’autre bout de monde pour se rendre compte que, finalement, tout était déjà là. Avez-vous vraiment besoin de ça pour réaliser la chance de pouvoir choisir d’être heureux ? Quand commencez-vous à être acteur de votre vie plutôt que spectateur ? A agir plutôt qu’à subir ? De quel levier, déclic avez-vous besoin ?
Des disciplines, comme l’épigénétique, nous apprennent que, même nos gènes sont modifiables. En effet, nos gènes peuvent se modifier autant que notre cerveau. Quand nous changeons nos comportements, nos habitudes (même les plus infimes, comme la façon de se brosser les dents, le trajet pour aller au travail…), nos pensées, nos réactions émotionnelles… nous envoyons des signaux à nos cellules qui expriment alors de nouvelles protéines, sans changer pour autant le plan génétique. Ce sont les possibilités d’activation de nos gènes qui changent. Mais quelle découverte que d’apprendre que  nous ne pouvons pas seulement modeler notre cerveau (grâce à la plasticité cérébrale), mais également nos gènes !

 

Les 3 cerveaux : la pensée, le faire, l’être


Comment passer de la pensée au faire pour devenir l’être ? L’imagination rend réelle un événement. Les mécanismes biologiques se mettent en route quand on imagine une action (d’ailleurs, pour le cerveau, il n’y a pas de différence entre une action vécue et une action imaginée. Ce sont les mêmes zones qui réagissent). Ressentir une future réalité en l’imaginant, c’est déjà la créer et lui donner la possibilité de devenir réelle.

 

De nombreuses études ont déterminé les ondes sur lesquelles le cerveau fonctionne :

– les ondes bêta sont celles de l’éveil quotidien
– les ondes alpha se mettent en place quand on ferme les yeux, qu’on se détend, qu’on rentre dans son monde intérieur. C’est un léger état modifié de conscience.
– les ondes thêta mi-éveillé (l’esprit), mi-endormi (le corps), c’est la porte ouverte entre le conscient et l’inconscient, le meilleur état pour la suggestion. L’état recherché en hypnose thérapeutique notamment.
– les ondes delta sont celles du sommeil profond. Très peu conscient, le corps se restaure.
– les ondes gamma sont liées aux états d’esprit élevés comme le bonheur, la conscience accrue… C’est un niveau de conscience supérieur que l’on peut trouver dans certaines pratiques comme l’autohypnose ou la méditation.

Grâce aux neurosciences et autres disciplines scientifiques, on découvre aujourd’hui, de plus en plus précisément, le fonctionnement de notre cerveau et nos mécanismes. Même si l’état hypnotique n’a pas encore été expliqué, les scientifiques sont en mesure de l’observer, notamment grâce à la neuro-imagerie, et les résultats sont vérifiables et étonnants. Apprendre à se servir de son cerveau me parait la clé pour aller vers son « moi idéal » et l’épanouissement personnel. Qui ne souhaite pas devenir celui qu’il est réellement ?

Pour aller plus loin :

– vous pouvez consulter le site du docteur Joe Dispenza : www.drjoedispenza.com
– Lire son ouvrage  Rompre avec soi-même pour se créer à nouveau

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